Une smart à hydrogène pour 2010 ?
Le fondateur des célèbres montres Swatch prévoit de construire d'ici 4 ans une voiture petite et "propre".
L'entrepreneur suisse Nicolas Hayek, après avoir relancé l'industrie horlogère suisse, grâce aux montres Swatch dans les années 1980, était déjà derrière la Smart, une voiture urbaine petite et économique. Mais son partenaire industriel, Daimler, avait voulu s'écarter du projet initial de voiture électrique, en utilisant classiquement un moteur à essence ou diesel. Ceci avait entraîné le retrait de Hayek de l'entreprise.
Les constructeurs automobiles ont effectué depuis des années des recherches sur une technologie "propre" pour des moteurs basées sur l'hydrogène. Un moteur à hydrogène repose sur la re-combinaison des molécules formant l'eau (deux parts d'hydrogène pour une part d'oxygène). Sa combustion ne dégage que de la vapeur d'eau.
Jusqu'ici, la mise en oeuvre de celle-ci se heurte à trois obstacles :
N. Hayek compte investir de 20 à 30 millions de francs suisses (12 à 18 millions d'euros) dans ce qu'il considère comme un projet personnel, qu'il pense voir aboutir vers 2010. Nous lui souhaitons bonne chance, car la route n'est pas encore tracée.
Sources : Agence France Presse, Alternatives Economiques pour le rendement de l'hydrogène
L'entrepreneur suisse Nicolas Hayek, après avoir relancé l'industrie horlogère suisse, grâce aux montres Swatch dans les années 1980, était déjà derrière la Smart, une voiture urbaine petite et économique. Mais son partenaire industriel, Daimler, avait voulu s'écarter du projet initial de voiture électrique, en utilisant classiquement un moteur à essence ou diesel. Ceci avait entraîné le retrait de Hayek de l'entreprise.
Les constructeurs automobiles ont effectué depuis des années des recherches sur une technologie "propre" pour des moteurs basées sur l'hydrogène. Un moteur à hydrogène repose sur la re-combinaison des molécules formant l'eau (deux parts d'hydrogène pour une part d'oxygène). Sa combustion ne dégage que de la vapeur d'eau.
Jusqu'ici, la mise en oeuvre de celle-ci se heurte à trois obstacles :
- La réduction des coûts des métaux nécessaires à la fabrication des batteries
- La disponibilité et le coût de l'hydrogène
- Le stockage de l'hydrogène
N. Hayek compte investir de 20 à 30 millions de francs suisses (12 à 18 millions d'euros) dans ce qu'il considère comme un projet personnel, qu'il pense voir aboutir vers 2010. Nous lui souhaitons bonne chance, car la route n'est pas encore tracée.
Sources : Agence France Presse, Alternatives Economiques pour le rendement de l'hydrogène